La principale fut créée au XVIIIe siècle par le père Adam de Valville. Le dimanche de la Trinité (mi-juin), tous les habitants se retrouvaient devant l’église pour se rendre au calvaire, élevé à l’angle des routes du Carreau et des Hêtres. Environ 500 personnes, soit deux fois la population de Vergetot, s’y retrouvaient chaque année au XIXe siècle. La tradition s’étiola après la Seconde Guerre mondiale et disparut en 1961. Il en subsiste toutefois une dévotion populaire.
Bien des parents avançaient en procession avec leurs très jeunes enfants puis les aidaient à faire le tour du calvaire à pied dans l’espoir qu’ils sachent bien marcher. Ils déposaient ensuite une paire de bottons en guise d’ex-voto. Cette croyance est encore
vivante au début du XXIe siècle et il arrive parfois de trouver une chaussure d’enfant au pied du calvaire.